Description
Livre
Revue de presse:
Huckleberry Finn est aujourd’hui considéré comme le sommet de l’art twainien. «Toute la littérature américaine moderne découle de […] Huckleberry Finn», a dit Ernest Hemingway…
Habité malgré lui de la culture du Sud, Huck est naturellement raciste. Au contact de Jim, c’est-à -dire par la culture de l’expérience, il devient naturellement antiraciste. Une morale inversée le guide. En lui, une voix n’arrête pas de lui dire : «Il y avait l’école du dimanche, tu aurais pu y aller ; et, si t’y avais été, ils t’auraient appris, là -bas, que les gens qui se conduisent comme ça avec un nègre [avec humanité et compassion, ndlr] ont droit aux flammes éternelles.» A propos de l’éducation religieuse de Huck, après qu’une personne chère lui a demandé de prier pour elle : «Et si jamais j’aurais pu penser que ça aurait pu lui faire un peu de bien que je prie pour elle, que je sois pendu si je l’aurais pas fait à mort.» Huckleberry Finn est un livre sur la liberté, mais une vraie liberté, celle qu’on se fabrique. (Mathieu Lindon – Libération du 11 septembre 2008 )Traduites en France dès la fin du xixe siècle, les odyssées déjantées – et parfois tranquillement immorales – de Mark Twain furent souvent édulcorées, trahies, repeintes au Ripolin de la bienséance. Grâce à Bernard Hoepffner, qui s’est déjà frotté à Joyce et à Melville, elles nous reviennent avec toute leur saveur originale, leur sulfureuse insolence, leurs mots tordus, leur flamboyante syntaxe qui s’embrase dans les fournaises du Deep South. (André Clavel – L’Express du 4 décembre 2008 )
Habité malgré lui de la culture du Sud, Huck est naturellement raciste. Au contact de Jim, c’est-à -dire par la culture de l’expérience, il devient naturellement antiraciste. Une morale inversée le guide. En lui, une voix n’arrête pas de lui dire : «Il y avait l’école du dimanche, tu aurais pu y aller ; et, si t’y avais été, ils t’auraient appris, là -bas, que les gens qui se conduisent comme ça avec un nègre [avec humanité et compassion, ndlr] ont droit aux flammes éternelles.» A propos de l’éducation religieuse de Huck, après qu’une personne chère lui a demandé de prier pour elle : «Et si jamais j’aurais pu penser que ça aurait pu lui faire un peu de bien que je prie pour elle, que je sois pendu si je l’aurais pas fait à mort.» Huckleberry Finn est un livre sur la liberté, mais une vraie liberté, celle qu’on se fabrique. (Mathieu Lindon – Libération du 11 septembre 2008 )Traduites en France dès la fin du xixe siècle, les odyssées déjantées – et parfois tranquillement immorales – de Mark Twain furent souvent édulcorées, trahies, repeintes au Ripolin de la bienséance. Grâce à Bernard Hoepffner, qui s’est déjà frotté à Joyce et à Melville, elles nous reviennent avec toute leur saveur originale, leur sulfureuse insolence, leurs mots tordus, leur flamboyante syntaxe qui s’embrase dans les fournaises du Deep South. (André Clavel – L’Express du 4 décembre 2008 )
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